mardi 8 novembre 2011

L'Armée Furieuse, bien le bonjour de Fred

Je pense pouvoir me venter d’avoir lu tous les romans de Fred Vargas. J’ai suivi ses héros récurrents au fil d’aventures plus ou moins haletantes, mais force est de constater que l’imagination de l’auteur a eu raison de mon appétit de polars. Les deux derniers opus, même s’ils ont été probablement de grands succès en librairie m’ont laissé sur ma fin : trop longs, trop tirés par les cheveux, c’est Adamsberg chez les pieds nickelés ou Adamsberg contre les vampires. Alors forcément, quand j’ai vu son dernier roman dans les bacs de mon libraire préféré, "L'Armée Furieuse", j’ai hésité. Mais bon, je lui laisse encore une chance. Et j’ai bien fait !

Cette dernière aventure du commissaire Jean-Baptiste Adamsberg m’a réconcilié avec l’univers de Fred Vargas, l’intrigue est bien finement ciselée dans la matière préférée de l’auteur : la vague intuition contre les faits indiscutables. On ressent la jouissance de l’écrivain qui dépeint les paysages de la Normandie, on sent l’odeur des bois humides, on est en contact direct avec le sol, avec les insectes, on se laisse embarquer par les légendes de l’armée furieuse, on tombe avec délectation dans les pièges laissés ici et là. Bref, c’est probablement un de ses meilleurs romans.

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