dimanche 2 octobre 2011

Le destin miraculeux d’Edgar Mint

On m’a beaucoup venté les mérites du livre de Brady Udall « Le destin miraculeux d’Edgar Mint ». Encore un pavé de 543 pages à me trimbaler dans le train me suis-je dit de prime abord, mais puisqu’il m’est chaudement recommandé, allons-y. J’avoue avoir mis du temps à rentrer dans ce livre. D’abord en raison de l’histoire mais également à cause du style. L’histoire est celle d’un petit garçon apache (né d’un père « anglo » qui se rêvait cow boy avant de fuir à l’annonce de sa paternité future et d’une apache alcoolique incapable d’assumer son rôle de mère) de huit ans qui survit, contre toute attente, au fait d’une jeep lui roule sur la tête. Il (re)commence sa vie à partir de cet événement d’abord dans un hôpital puis dans une pension pour enfants abandonnés et une famille d’accueil Mormon. Il apprend à se connaître, retrouve ces racines, découvre la méchanceté des gens qui l’entourent.


Il m’a bien fallu cent pages avant de me laisser prendre par l’histoire. On y retrouve la naïveté de l’ « Œuvre de Dieu, la part du Diable » de John Irving, mais aussi ses longueurs. Malgré tout, on fini par s’attacher à ce personnage que rien n’a préparé à affronter un monde où les lois Darwiniennes sont bien présentes mais bien difficiles à supporter quand on ne fait pas partie du haut de l’échelle de l’évolution.

Je ne peux pas dire que j’ai adoré ce livre, non. C’est long, très long, ça raconte un destin tellement invraisemblable qu’on a du mal à s’imaginer dans l’histoire.
En fait, je peux même dire que je n’ai pas aimé.

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