lundi 17 octobre 2011

Enquête sur la disparition d’Émilie Brunet, du côté d’Agatha

Antoine Bello m’avait régalé avec ses deux derniers opus sur les aventures de Sliv Dartunghover (« Les falsificateurs » et « Les éclaireurs »), alors quand j’ai vu un nouvel ouvrage sur les rayonnages de ma librairie préférée, je n’ai pas résisté à la tentation de l’acheter. C’est ainsi que je me suis lancé dans la lecture de « Enquête sur la disparition d’Émilie Brunet ». D’emblée, le style et l’intrigue forment un hommage non masqué à Agatha Christie. Pour corser le tout, l’enquêteur en charge de révéler le mystère est affublé d’un handicap lourd pour ce genre de discipline, il oublie tout ce qui lui est arrivé à chaque fois qu’il dort (une amnésie antérograde). Il est également difficile de ne pas remarquer dès le début du livre une maquette quelque peu déroutante avec des lignes barrées, d’autres masquées.
Malheureusement, au fur et mesure que j’avance dans la lecture, le parti pris de l’auteur s’essouffle. Il joue sur le tableau du polar anglais classique tout en révélant des clés sur la lecture des romans d’Agatha Christie, mais le handicap de l’enquêteur, qui aurait pu être une bonne idée, se révèle trop lourd à porter pour le lecteur. On s’ennuie ferme ! Le pire est qu’on n’est pas les seuls, comme le personnage principal peine à résoudre l’affaire, il fini par péter les plombs, jette l’éponge et le roman se termine en queue de poisson. C’est une vraie déception que ce roman.

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