Antoine Bello nous a déjà réjouit puis déçu, qu’en est-il de son dernier opus ?
Tout d’abord, en fait de dernier opus, il s’agit plutôt d’une édition d’une nouvelle/d’un roman court paru dans un recueil il y a une dizaine d’années.
Nous sommes en 2058, la conquête spatiale a avalé la Lune à la fin du XXème siècle, a digéré Mars et s’attaque à Jupiter. Seulement voilà, la technologie est assez proche de ce qu’elle est de nos jours, et le voyage vers Jupiter va durer plusieurs années, on le sait. Ce vol habité, dont la finalité – l’exploration minière – reste finalement relativement anecdotique, commence donc par la recherche de l’homme parfait, capable de voyager seul dans l’espace pendant plusieurs années sans défaillance. Pour l’avoir expérimenté à la fin du XXème siècle et au début du XXIème, on pourrait imaginer que des robots se chargent de cette mission, mais l’agence spatiale (c’est bien sûr la NASA qui est visée) assure que la présence humaine diminue de façon drastique les risques de pannes.