vendredi 17 juin 2011

Le Dahlia Noir, retour vers le futur

J’ai beaucoup hésité avant de me lancer, la taille de la bête étant sujette à me faire fuir. Il faut dire que je lis principalement dans le train et que se lancer dans la lecture d’un pavé a deux conséquences : avoir un surplus de bagage et le trainer longtemps. Mais n’ayant pas vu le film et ayant eu des échos favorables, je profite de l’approche de vacances pour me lancer dans la lecture du Dahlia Noir et de ses 505 pages.

C’est le premier livre de James Ellroy que j'ouvre et j’avoue que la plongée m’est d’emblée agréable. Le style est vif, nerveux et efficace et chaque page tournée incite à dévaler la suivante jusqu’en bas. On est embarqué dans un polar classique des années 50 avec ses flics investis d’une mission divine mais toujours borderline, des pépés comacs, des caves couards, du classique quoi. Le roman puise son inspiration dans un fait divers réel, celui du meurtre non élucidé d'Elizabeth Ann Short une aspirante actrice alors âgée de 22 ans retrouvée mutilée, coupée en deux au niveau du bassin et vidée de son sang dans un terrain vague de Los Angeles le 15 janvier 1947.